L'ambition de ce travail fût de réinterroger le processus de projet urbain par la question du jeu d'acteur. Établir une stratégie bottum-up pour redonner la parole aux habitants et les intégrer pleinement dans la fabrique de la ville et de leur quartier. De l'espace public de la rue, jusqu'aux appartements privés, en passant par les parties communes comme les cages d'escalier ou les rez-de-chaussées des immeubles ; Ici l'habitant et l'associatif travaillent ensemble pour modeler leur environnement et accompagner sa transformation.
Les flux comme producteur d'énergie ? C'est l'ambition de ce projet qui nous démontre que même une autoroute ou encore un passage piéton peuvent servir à alimenter nos réseaux énergétique. La mise en relation de ces dispositifs prend appui sur une véritable mise en réseaux d'échelles, de programmes et d'usages. La base énergétique devient ainsi plus qu'une transformation technique mais une transformation urbaine au sens large.
Ici, la barre d'habitation Robespierre, appelée le 15 par les habitants des 4000 Nord, prend son sens de Monument et y trouve une revalorisation de son image par sa transformation énergétique. La Barre Pile devient alors une ressource d’énergie pour le quartier et ce projet manifeste amorce la mise en place d'autre projets plus modestes appelés Folies qui viennent s'implanter aux pieds des immeubles, parcs, écoles, rues etc... Chacune d'elle porte un programme et un usage différent mais est productrice d’énergie afin de mettre en relation son consommateur et son producteur au coeur d'un projet commun.
Les 4000 Nord deviennent un terrain d'étude pour les enfants. le projet urbain est fait de manière pédagogique et à 1m20 du sol et chaque action du projet prend place au cœur d'une histoire, d'un scénario..Comme par exemple le parcours journalier d'un enfant de primaire qui se déplace de sa chambre à son école, de son école à son gymnase ...
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